mercredi 31 janvier 2007

Ceci est une fiction...

Bonjour, je voudrais préciser une chose qui me semble importante: ceci est une fiction, c'est du théâtre. Je veux dire que ce n'est pas une confession, nous jouons une pièce de théâtre, écrite par un auteur. Ce qu'il nous fait dire, nous ne l'aurions pas dit nécessairement nous-mêmes, ou peut-être pas comme ça... Il y a des éléments qui nous ressemblent, et d'autres pas du tout... A aucun moment, Paul ne nous a demandé notre avis, nous ne lui avons pas demandé d'intervenir dans l'écriture. Il se trouve que les personnages ont plus ou moins notre âge et que les angoisses du vieillissement nous effleurent quelquefois, mais la ressemblance s'arrête là. J'insiste sur ce point, parce que je le trouve important: il se peut que les spectatrices ne se reconnaissent pas dans le texte, mais le but du spectacle n'est pas d'offrir un miroir au public: c'est de la littérature, c'est écrit par un homme, et c'est aussi cela qui est intéressant... Est-ce que sa perception de ce que nous vivons est juste ou pas?
Par exemple, Paul Pourveur aime bien utiliser des mots assez crus, mon personnage parle beaucoup de sexe, personnellement, cela ne me viendrait pas à l'idée de parler comme ça... surtout sur une scène de théâtre, et je trouve que ce n'est pas spécialement une parole de femme. Mais quand on joue Shakespeare ou Tchékhov, on dit les mots qu'ils ont écrit, point. Eh bien, ici, c'est la même chose!
A bientôt
Jacqueline

mardi 30 janvier 2007

On reprend les répèt.

Ce matin, j'ai le trac....on reprend les répétitions avec Janine et le nouveau texte de Paul. J'ai étudié à fond mais je ne sais pas quand je dois placer mes répliques...on verra bien. Je suis très exitée de recommencer et cette fois dans l'urgence. Ca va nous obliger à aller vite et à l'essentiel. On connaît notre sujet, on connaît le contenu des personnages et du texte ,maintenant, il faut passer au ruptures de ton, au rythme et au plaisir!!! J'ai le trac parce que c'est la dernière ligne droite !On ne peut plus perdre de temps. Pour moi, le mois de février va être très costaud car je donne cours au Conservatoire tous les matins! Il faut que je garde la forme! Dans le prochain message, je vous parlerai des problèmes que je rencontre avec ma fille de 17 ans et qui sont vraiment en rapport avec notre pièce. Bonne journée!

dimanche 28 janvier 2007

Un petit mot en vitesse

J'écris juste un petit mot, pour vous donner un lien:
http://www.lesoir.be/culture/scenes/2007/01/27/article_theatre_l_auteur_belge_a_l.shtml
C'est l'article paru dans "Le Soir" à propos de l'"Abécédaire des temps modernes".
Bonne lecture, et à très bientôt
Jacqueline

Un petit mot en vitesse

J'écris juste un petit mot, pour vous donner un lien:
http://www.lesoir.be/culture/scenes/2007/01/27/article_theatre_l_auteur_belge_a_l.shtml
C'est l'article paru dans "Le Soir" à propos de l'"Abécédaire des temps modernes".
Bonne lecture, et à très bientôt
Jacqueline

mercredi 24 janvier 2007

Dépit, découragement, angoisses et réflexions...

D'abord, grosse contrariété: je me suis rendu compte que l'adresse du blog sur le flyer est fausse... C'est vraiment enrageant, mais c'est de notre faute: on doit penser à trop de choses desquelles les comédiennes ne s'occupent pas d'habitude (communication, costumes, production, contacts avec la presse...), et moi, personnellement, mon cerveau arrive vite à saturation et je deviens inefficace... Il n'empêche, c'est rageant: on a eu l'idée de ce blog, on essaie de faire quelque chose de nouveau et, si possible, d'intéressant, et une partie des gens ne vont pas le trouver... C'est trop bête! Heureusement, sur les autres supports promotionnels, l'adresse est juste... normalement...
Ensuite: l'angoisse: je me rends compte avec horreur que nous jouons dans presque un mois. Je ne m'étais pas rendu compte que c'était si proche... Nous avions pris une bonne avance, mais avec le nouveau texte et l'interruption due au départ de Janine, finalement, on n'est pas si à l'aise que ça.
Autre chose: allez voir "L'abécédaire des temps modernes" au théâtre des martyrs? C'est une autre pièce de Paul Pourveur. Les comédiennes sont formidables, la mise en scène très intéressante et le texte très fort. Il est beaucoup plus difficile que ce que Paul a écrit pour Hélène et moi. Le nôtre est plus concret et nettement plus simple à appréhender. Mais cette réalisation est vraiment à voir, surtout par les jeunes, je trouve.
Dernière réflexion pour aujourd'hui: depuis que j'ai écrit le message sur les liftings, il y a quelques temps, j'y repense. J'ai écrit "la pression est si forte" et, depuis, en y réfléchissant, je me rends compte que la pression ne vient en fait que de moi. C'est moi qui n'ai pas envie de vieillir physiquement. Personne ne me le reproche, et je n'ai pas l'impression que mes rapports avec les gens changeraient si je faisais plus âgée. C'est donc par vanité et narcissisme, sans doute, que j'ai envie de garder une apparence jeune. C'est étrange. Pourquoi vouloir plaire, alors que je n'ai pas l'intention de "consommer" de toutes façons? Je ne place pas du tout mes rapports sur un plan de séduction, et, en même temps, je suppose que ça me rassure d'imaginer que, peut-être, on me regarde avec plaisir... Il y a un passage qui parle de cela dans la pièce: le personnage d'Hélène réalise la contradiction qu'il y a à avoir l'impression de perdre son statut de femme en vieillissant, comme si le statut de la femme était d'être un objet sexuel... D'une manière générale, je suis frappée, quand j'entends notre texte, de voir à quel point les femmes que nous jouons ont du mal à se voir autrement que par-rapport à l'homme, par rapport au désir qu'elles suscitent... Et cela me pose question, évidemment... Qu'en pensez-vous?
A la prochaine
Jacqueline

lundi 22 janvier 2007

Vite, un petit mot

Bonjour,
pas beaucoup de temps pour laisser des messages: ce sont les évaluations au Conservatoire, où nous donnons cours toutes les deux... Dans quelques jours, ce sera plus calme, et je reviendrai avec des messages plus fournis...
A bientôt
Jacqueline

mercredi 17 janvier 2007

Mercredi le 17 février

Cet après midi, j'ai étudié parce que ,hier, Jacqueline m'a fait peur en me disant que c'était vachement difficile de ré-apprendre avec les nouveux changements de Paul. Elle n'avait pas tort....j'ai la tête comme une passoire et j'ai l'impression de tout mélanger. Quand vous viendrez voir notre spectacle, j'espère être au point! On dit souvent que, pour un acteur, le plus facile est d'étudier ....moi, quand cette corvée est passée, j'avoue que le reste ,c'est du plaisir!...Je suis très contente d'avoir quelques éléments de costumes;c'est inspirant et je crois qu'on a bien choisi. Nous serons belles et , comme vous l'a dit Jacqueline, c'est important pour le spectacle. Restent les chaussures et le dessus de Jacqueline.Les chaussures sont vitales pour l'acteur parce qu'il trouve souvent sa façon de marcher et de vivre sur un plateau par les pieds.En ce qui me concerne, je serai pieds nus et vous comprendrez pourquoi, donc c'est assez confortable. Cette après-midi à faire les courses était un très bon moment...c'est quand même super d'aller dans des magasins de luxe ,choisir, essayer et tout ça, sans penser à ce que ça va nous coûter puisque c'est la production qui paye.C'est assez rare en fait !Bonne soirée....ce soir ,je retourne à mon étude!!

On avance, on avance

Bonjour, nous avons enfin un projet de flyer et d'affiche, et c'est peut-être grâce à ce flyer que vous avez trouvé l'adresse de ce blog... Nous avons aussi trouvé les premiers éléments de costume, mais c'est très difficile de choisir comment ces deux femmes doivent être habillées. les possibilités sont nombreuses, et les contraintes de costumes de théâtre aussi: il faut que le costume, non seulement soit indiqué pour le personnage, mais aussi qu'il tombe bien, qu'il bouge bien, qu'il ne se froisse pas, etc...Comme vous le verrez si vous venez voir le spectacle, nous voulons que les deux femmes que nous jouons soient belles, pas spécialement par coquetterie personnelle (ça peut être amusant de s'enlaidir pour jouer), mais nous voulons que ces "femmes de cinquante ans" donnent envie, nous ne voulons absolument pas d'un spectacle triste, misérabiliste et déprimant... En bref, il faut que les plus jeunes qui voient le spectacle se disent: Oh, mais, si c'est comme ça, je veux bien avoir cinquante ans... Même si les propos tenus sont parfois durs et désenchantés...
Autre chose, plus technique et concernant ce blog: la mention:"ajouter un commentaire" n'apparaît plus, je ne sais pas pourquoi et je vais essayer d'y remédier.
A bientôt
Jacqueline

dimanche 14 janvier 2007

Rien à voir, mais très important

Bonjour, ceci n'a rien à voir avec le sujet du blog, mais je voudrais vous signaler qu'une pétition en faveur des infirmières bulgares condamnées à mort en Libye a été lancée par les infirmières belges. Si vous souhaitez la signer, cliquez sur: http://www.fnib-libye.be.
Merci
Jacqueline

samedi 13 janvier 2007

Bon dimanche!

Bon dimanche à toutes celles et tous ceux qui nous lisent!! Et merci à John de m'avoir aidé à rentrer dans notre blog d'enfer!

vendredi 12 janvier 2007

Un commentaire, quel bonheur!!!

Merci Loriane. Je suis très contente de voir qu'enfin, j'ai de la visite! Votre petit mot est très gentil. J'espère que vous aurez l'occasion de voir le spectacle et qu'il vous plaira...
En ce moment, le travail est un peu en sourdine, et pas conséquent il n'y a pas grand-chose à raconter. Comme Hélène l'a écrit dans son message, nous avons des réunions concernant la promo, le choix de l'image pour le flyer (dès qu'il sera définitif, je l'affiche ici!) et l'étude du nouveau texte. Concernant la mémorisation, les gens disent toujours aux acteurs "Comment faites-vous pour retenir tout ça! Que ça doit être difficile!" En fait, ce n'est pas "difficile", et une fois que le texte est dans la mémoire, en général, il y reste. C'est juste très, très ennuyeux d'étudier par coeur, de s'installer avec son texte et de l'apprendre phrase par phrase...
Mais bon, il y a des métiers plus difficiles et plus ennuyeux, donc, on ne va pas se plaindre...
Ah oui, nous devons aussi trouver des costumes, et ça non plus, ce n'est pas très gai, avec le temps qu'il fait en ce moment, et, personnellement, le goût de faire les boutiques m'a passé...
Mais là aussi, je suis culottée de me plaindre: beaucoup seraient enchantées d'être obligées de s'acheter des vêtements...
Je retourne à mes "chères études". A bientôt
Jacqueline

mardi 9 janvier 2007

Enfin j'y suis!

Voilà, ici c'est Hélène...L'autre de Marrakech. Enfin je suis arrivée à entrer dans le blog, c'est génial! Aujourd'hui, j'ai eu Paul au téléphone, l'auteur de la pièce et je lui ai dit à quel point Jacqueline et moi sommes très contentes de sa nouvelle version. Jacqueline et moi, après une petite réunion de production durant laquelle nous avons choisi le visuel de notre prochain flyer que vous trouverez bientôt sur ce blog, sommes allées dans plusieurs magasins à la recherche de nos costumes de scène. Nous aimerions profiter des soldes pour nous offrir de beaux vêtements pour le spectacle mais rien ne nous a inspiré et nous sommes rentrées bredouilles. Il y aura sans doute plusieurs articles de présentation du spectacle que vous pourrez lire durant le mois de février dans ELLE, MARIE-CLAIRE et FEMMES D'AUJOURD'HUI.

Voilà, j'ai lu le nouveau texte...

...et c'est vraiment beau. Je suis très contente de ce que Paul nous a écrit: les éléments sont les mêmes, mais il les a plus entremêlés. Et il en a ajouté d'autres. Bref, je trouve ça vraiment bien . C'est complètement désespéré (parce qu'on sait bien que, quoi qu'on fasse, et aussi "dignement "qu'on arrive à gérer le vieillissement, on n'y coupera pas. Il n'y a pas d'autre issue...) et en même temps, plein d'ironie, d'humour, de rêve, de fantaisie, d'amour, d'humanité.
Personnellement, c'est la première chose que j'attends du théâtre: je veux voir de l'humain.
J'en profite pour repréciser ceci, parce que beaucoup de gens croient que c'est nous qui avons demandé à Paul d'écrire sur ce sujet: l'idée de parler de la ménopause ne vient pas de nous, les actrices (ça ne nous serait, je crois, pas venu à l'idée). C'est Paul qui a eu envie de parler de ça. Nous avons ravalé notre (fugace) vexation, quand il nous a annoncé le sujet, et nous avons décidé de relever le défi... Mais il faut avouer que ce n'est pas très flatteur et, qu'à priori, une actrice ne se dit pas "Pourvu que je joue un jour le role d'une femme ménopausée!".
Mais la pièce est écrite avec tellement d'humour, de tendresse, de compréhension et de compassion qu'on ne peut qu'avoir envie de jouer ce texte... Et donc, merci Paul!

samedi 6 janvier 2007

dernières nouvelles du jour

Nous avons reçu hier le nouveau texte et, effectivement, il y a pas mal de changements. Nous interrompons les répétitions, à cause du départ de Janine en Suisse, et cela tombe bien:ainsi nous aurons le temps de mémoriser la nouvelle version.
Ce blog va un peu se mettre en veilleuse pendant l'interruption. Je vais mettre ce temps à profit pour essayer d'améliorer ma technique de "bloggeuse", en ajoutant des photos et en créant des liens. Patience, tout s'apprend. Je viendrai aussi voir régulièrement si je n'aurai pas, enfin, des messages... Ce serait bien que quelqu'un tombe un jour sur ce blog...
D'autre part, j'ai lu hier dans "Les fleurs meurent aussi" de Lawrence Block (auteur de polars que je vous recommande, surtout la série des Matt Scudder) un passage que j'ai envie de vous soumettre ( ce qui est drôle, c'est que ça se trouve page 202, et que, dans notre pièce, le chiffre 202 est important dans la prise de conscience du personnage d'Hélène de ce que les choses ont changé...)
C'est sa femme, Elaine, qui parle:"Saloperie de force de gravité. Qui en a besoin, de ce machin-là, je te le demande un peu! Tu te rends compte? J'allais devenir la seule femme qui ne vieillirait jamais et tu sais quoi? Je suis exactement comme les autres. (...) La seule chose qui soit pire que ces petites rides que j'ai autour de la bouche, ce sont les discours que je tiens. Moi, moi, moi, du matin au soir... Qu'est-ce que ça peut foutre que je fasse mon âge et, n'importe comment, pourquoi devrait-il en aller autrement?"
Et ça me fait penser qu'effectivement, tout le monde s'en fout de nous voir vieillir, et que cela a tellement peu d'importance, en fait. c'est absolument banal, rien de plus naturel. Et nous, on est là, à se scruter et à se lamenter contre un phénomène inéluctable. C'est tellement absurde, vain, narcissique et égocentrique. Quand je vois à la télé toutes ces femmes liftées, et qu'on met cela en regard des besoins de la plus grande majorité de la population du monde, c'est absolument délirant... Quand on pense au fric qui part dans ces opérations... Si une petite partie de cet argent était destiné à soulager la misère des autres plutôt que nos petites blessures narcissiques, ce serait quand même mieux, non? En même temps, j'écris cela, et la pression est si forte que je ne sais pas du tout si je ne me ferai pas tirer la peau un jour... Dans quel monde vivons-nous???

jeudi 4 janvier 2007

Quoi de neuf?

Aujourd'hui, réunion de production et travail. Et du nouveau: j'ai inscrit Hélène, ma partenaire au théâtre, comme deuxième auteur de ce blog. Nous nous exprimerons donc dorénavant à deux voix (quand son ordinateur sera réparé: il a été arrosé à la bière...)
Nous avons des nouvelles de Paul: effectivement, il a fait des changements dans la première partie... Il n'est pas trop tard, en principe, nous n'avons pas encore imprimé le texte de manière définitive dans nos mémoires.
Plus nous répétons, et plus nous sentons que ce texte parle finalement plus de "Qu'est-ce que c'est, être une femme?" que de la ménopause, qui était le sujet de départ. Ou, plutôt, cette époque de transition amène les personnages écrits par Paul à se remettre en question et à chercher des réponses. Il est évident que le personnage que joue Hélène ne se voit exister qu'à travers le regard masculin, le désir qu'elle suscite. N'est-ce que cela, une femme? Une jolie créature qui fait de l'effet?
Nous pensons que ce spectacle sera très jouissif et très libérateur pour nos spectatrices, en tout cas, c'est ce que nous espérons...
Autre chose: je surfais sur le net, et je suis tombée sur le site "websenior", et, quand je vois ça, je me dis "non, non, pas ça, au secours! " etj'ai vraiment envie de prendre mes jambes à mon cou et de m'enfuir le plus loin possible... comme les personnages que Paul a écrit pour nous, finalement... Comme quoi, on a beau essayer d'en parler positivement dans un spectacle, ce n'est pas ça qui va régler tous nos problèmes...

mercredi 3 janvier 2007

de quoi ça parle, au juste?

Maintenant que les introductions et présentations ont eu lieu, il est peut-être temps de parler de cette pièce. De quoi ça parle, au juste?Le titre complet vous en donnera une meilleure idée: "Marrakech, cauchemars et fantasmes d'une femme".
On a donc une femme, au début de la pièce. Elle est seule. Elle raconte ce qui ressemble à un cauchemar: elle est perdue, elle a perdu tous ses repères, elle ne reconnaît plus son corps, elle est victime du temps qui passe... Bref, elle est en plein dans la crise d'angoisse de l'âge qui avance, des cinquante ans qui se pointent, de la ménopause qui s'annonce et des angoisses qui l'accompagnent: comment vivre si on ne séduit plus, si on n'est plus regardée, si on se dégoûte soi-même?
Une autre femme va arriver, qui semble être là pour l'accueillir et lui donner des clés, des pistes de survie: tout lâcher, tout quitter, et s'enfuir dans le rêve, le fantasme, la recherche de la jouissance à tout prix, plaisir des sens ou quête amoureuse...
A notre connaissance, c'est la première fois qu'un auteur de théâtre ose mettre en scène ce tabou absolu: oui, les femmes vieillissent et non, elles ne deviennent pas transparentes avec l'âge, elles existent, elles ont peur mais elle ne veulent pas renoncer, elles ne veulent pas disparaître...
Et vous, qu'en pensez-vous? Vous pouvez penser que vous êtes jeunes, que cela ne vous concerne pas... mais ça viendra, ça, c'est sûr...
J'aimerais tant recevoir des témoignages, des avis. Avez-vous connu cela? Comment vous en êtes-vous dépêtrée? Merci de me le dire...

mardi 2 janvier 2007

troisième message: on va finir par y arriver...

Je suis de retour, après quelques moments de découragement... mais avec l'aide du webmaster Marin, du site www.enquelquesmots.be, je crois que je vais, dans quelque temps, arriver à me rendre lisible par un peu plus de personnes que mon mari, ma fille et moi (ce qui est déjà très bien, mais ce n'était pas le but initial de ce blog...)
Aujourd'hui, 2 janvier 2007, nous avons repris les répétitions. Nous avons déjà eu une première période de répétitions seules, Hélène et moi, Janine étant occupée par un autre spectacle. Là, nous avons une semaine avec elle, avant qu'elle ne parte à Genève jouer son spectacle ("La forêt" d'Ostrovski). Nous n'avons pas encore le texte complet, et Paul nous a fait savoir qu'il avait modifié certaines choses dans la première partie. C'est un peu ennuyeux, puisque nous nous mettons en mémoire un texte qu'il faudra modifier ensuite, mais il faut bien avancer. Nous sommes heureuses de constater qu'en tout cas, le texte fonctionne, et nous pensons que nous nous amuserons bien à le jouer.
Demain, nous ferons un premier "filage" dans l'état pour Sabine, la scénographe et Jérôme, qui va s'occuper des lumières.Ceci pour leur permettre de se rendre compte de l'atmosphère qui se dégage de ce que nous avons déjà travaillé, pour les aider à préciser leurs idées concernant le décor, l'éclairage et les costumes.
A bientôt
Jacqueline